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⚠️ Les résultats de ce questionnaire en ligne ne sont pas représentatifs, du fait du faible nombre de réponses (35 personnes).
Néanmoins, ce sondage peut tout de même donner quelques indications et informations intéressantes, notamment si l'on interprète les résultats par rapport aux profils ayant répondu (une majorité d'hommes âgés, en l'occurence).
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Table des matières:
Les profils ayant répondu


Chapitre 2: les mécanismes d'aide
Quelques exemples inspirants d'aides directes et indirectes aux médias déjà existantes. En Suisse
En gras les exemples qui reviennent souvent.
- Taxe Serafe
- Crowdfunding
- Mécénat
- Rabais des frais postaux
- De la pub de l'Etat pour soutenir les médias régionaux
- Aide sur des projets précis (thématiques) ou suppléments print en partenariat ou web
- Fondations
- Subventions à l'ATS
- Aides à la formation professionnelle (centres de formation)
Les aides les plus importantes à développer
Nous avons demandé de mettre des ⭐ de 1 à 5; voici le nombre d'étoiles récoltés, par question:

aides publiques aux médias pour garantir la couverture d'informations et d'événements locaux...

aides à l'impression, à la numérisation, à l'acquisition de matériel technique...

plateforme partagée entre médias: boîte à outils numériques, CMS, administration, centrale d’achats...

nouveaux projets, nouveaux formats, expérimentation en mode laboratoire, aides à la numérisation, à la valorisation d'archives....

pure player, newsletter, chaîne vidéo, site web, application, ...

frais postaux, caissettes/points de vente/affichage, hébergement & bande passante...

subventionnés, pour les jeunes, par ex

présentations pour les écoles, journées de visite de médias, cours de production journalistique, ...

rabais divers (sur les transports publics par ex.), facilités d'accès aux informations, exonérations, déductions fiscales pour les frais professionnels, cotisations...

prix et bourses destinées à soutenir la réalisation d'enquêtes, de reportages de proximité, la couverture d'informations locales ...

aide à la formation des journalistes, formation continue, spécialisation, reconversion professionnelle...

soutien à la création d'une maison de la presse et des médias, à des locaux équipés pour des journalistes correspondants/stagiaires/en formation/indépendants, à un lieu de réunion pour les organisations professionnelles, à un incubateur...
Chapitre 3: mesures d'aide
Les types de mesures désirées.

Si vous avez coché la case "aide aux organisations professionelles":
Impressum, Syndicom
Si vous pensez à d’autres formes d’aides, pouvez-vous nous en dire plus ?
- Soutien à la mise en place et respect de CCT
- Exonérer les médias non cotés en bourse de la TVA.
- Création d’aides spécifiques au fact-checking.
- On pourrait imaginer des annonces similaires dans les médias avant les votations (du type des cahiers Enjeux du scrutin, mais rédigés de manière plus simple et plus accessible).
Chapitre 4: critères de sélection pour pouvoir bénéficier des aides
Les critères de sélection désirés

Quel type de structure juridique serait le plus adapté pour recevoir des soutiens publics ?
Quelques réponses emblématiques:
- Sans but lucratif, société créant du contenu d'intérêt public et aidant à l'éducation des jeunes.
- Société en nom simple, Sàrl.
- Sociétés par actions ou coopératives d’information (Groupe de propriétaires hétérogènes et multiples)
- Associatives, coopératives, réinvestissant les bénéfices dans la production d'infos d'intérêt public
Des commentaires intéressants à prendre en considération:
"Nous ne sommes plus dans un panorama traditionnel. La plus grand part de médias surtout dans la presse digitale actuellement engagent des journalistes indépendants. Il faudrait apporter de l'aide aux indépendants."
"En France sauf erreur, TOUS les journaux (quotidiens, hebdomadaires, magazines, etc...) reçoivent une aide de l'Etat. Il DOIT en être de même dans notre pays ! La France avait mené une grande enquête et il en résultait que les journaux étaient, au même titre que l'alimentation par exemple, un élément d'utilité publique."
"Privilégier un système simple"
Recommandations pour le fonctionnement de la structure, son organisation et sa représentativité
Quelques réponses emblématiques:
- La gouvernance et les activités de ces structures intermédiaires devraient être surveillées par une instance de contrôle indépendante.
- Les fondations d'aide aux média sont un modèle intéressant. On pourrait aussi en créer sur des thèmes plus spécifiques et spécialisées, comme le climat, l'énergie et l'environnement, la migration, la santé, la formation et la recherche, les genres, pour ne citer que quelques exemples.
- Les médias ne sont pas que la presse écrite, les TV régionales sont quasi toujours oubliées
- Le moins possible de "structures intermédiaires".
- Jamais le privé (et une fondation est privée) ne doit financer un journal à cause du risque évident de partialité dans l'information. L'Etat seul doit financer les médias
- Dans l'idéal à terme une fondation regroupant tous les milieux concernés et agissant pour obtenir des aides d'Etat
- Ces structures devront travailler honnêtement et appliquer dans la distribution des aides tous les critères de la déontologie journalistique. Elle devront aider en priorité les médias qui diffusent des informations fiables, vérifiées et sourcées qui concernent les faits, et plus particulièrement les informations nouvelles et exclusives. La reprise d'informations déjà parues a moins besoin d'être soutenue, de même que les commentaires.
- Représentants de la société civile, des rédactions, d’auditeurs/lecteurs et éditeurs.
- Une hétérogénéité des membres (pas tous du milieu des médias), afin de bien représenter le lectorat et ses attentes également.
- Pour éviter les conflits d'intérêt qui ne manqueraient pas d'apparaître en cas de création de corps intermédiaires (avec des spécialistes issus des milieux qu'il s'agit d'aider), je suis opposé à ces structures intermédiaires. L'établissement de critères génériques, les plus clairs possibles, devrait suffire.
Quel serait le budget annuel minimum, par canton ?
Quelques propositions apportées:
- 1 million
- 20 millions par an, minimum.
- Pour Berne, Vaud ou Genève, au moins de un à deux millions.
- Canton je ne peux pas évaluer le chiffre, mais pour un grand quotidien d'information cantonale e générale (Tribune de Genève et 24 heures) , c'est plusieurs millions par année. L'idéal et cela doit le devenir, c'est que ces grands quotidiens appartiennent à leur canton respectifs et ne soient plus en mains zurichoises !
- 10 millions pour VD, 10 millions pour GE
- 50 millions